Actus !

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L'escrime dans la prise en charge du "Cancer du sein"

En partenariat avec :

Oncologue : Docteur Alain Couderc (Hôpital de Charleville)
Docteur Dominique Hornus (Hôpital de Toulouse)
Ligue contre la Cancer des Ardennes
Fédération Française d’Escrime

Constatation du milieu médical :

  • L’activité physique et sportive améliore le pronostic dans le cancer du sein (expertise collective de L’INSERM)
  • Les cicatrices chirurgicales entravent la mobilité du bras
  • La posture est modifiée après l’intervention chirurgicale du sein

Qu’apporte l’escrime dans tout cela :

  • Retrouver du plaisir à partager en groupe. Aider les patientes à ne pas sombrer pendant le parcours du combattant qui les attend et surtout d’éviter le lymphœdème.
  • Grâce au travail du bras en escrime « Les adhérences superficielles liées aux cicatrices au niveau du sein et sous les bras lâchent » dixit les docteurs FARNARIER, MANENC et BEROT chirurgiens sénologues à Toulouse.
  • Grâce à la position de garde en escrime, l’escrime permet de retrouver une certaine posture grâce à l’ouverture de notre épaule et au travail d’amplitude.

L’escrime un sport Habillé

L’escrime un sport Habillé
 
 « je ne veux plus aller dans ma salle de gym, elles louchent toutes sur mon buste et mon port-à-cath » (Nathalie, 32 ans)
 
L’Escrime, un sport ludique et élégant
 
C’est le buste souvent nié qui permet la transmission de l’impulsion des membres inférieurs au bras
L’élégance du sport revalorise l’image de soi
L’aspect ludique est indispensable.
 
« j’ai osé ressentir mon buste vivant, le mobiliser alors que j’ai encore des difficultés à le regarder » (Aurélia, 30 ans)
 
L’Escrime, un sport de combat
 
« Pour moi, c’était ma leçon d’escrime ou les antidépresseurs » (Chantal, 54 ans)
 
L’Escrime est un sport duel. Son but est d’atteindre une cible (son adversaire) et éviter d’être touché.
Sa pratique permet de conserver (ou acquérir) l’envie de se battre et de gagner.
 
 L’Escrime, un sport unilatéral
 
  • Les premières patientes incluses ont toutes été opérées de cancer du sein avec évidement ganglionnaire
  • Quelle que soit la latéralité de la patiente, le sport est pratiqué du côté opéré, parfois des deux côtés
l’Escrime, une position d’ouverture
 
« Je m’étais complètement fermée et je ne m’en étais pas aperçue » (Nathalie, 32 ans)
 
 L’Escrime, un sport d’équilibre
 
  • La posture est améliorée par l’équilibre nécessaire aux actions
  • L’apprentissage de la marche à l’amble est une « nouveauté »
 L’Escrime, une sortie bihebdomadaire
 
  • Chimiothérapie et radiothérapie représentent un long chemin peuplé de solitude et de doutes et les seules sorties se font souvent par transport sanitaire vers un centre de soins
« C’est une bulle d’air que je prends plaisir à retrouver chaque semaine » (Simone, 52 ans)